Je quitte le Bélize pour entrer au Guatemala, je m'éloigne de la côte Caraïbe pour le village pittoresque de Flores. Géographiquement, Flores est une saillie de terre au sud du lac Peten Itza flanquée d'un pont unique pour la rejoindre. On traverse le pont et on change de dimension, une route pavée encercle les blocs de maisons colorées et donne l'impression d'une bulle touristique à l'écart de la ville adjacente de Santa Elena. Un endroit douillet pour nous réconforter et nous préparer à recevoir une gifle visuelle et émotionnelle puisque cette petite péninsule est la porte d'entrée au site archéologique de Tikal. Des pierres, encore des pierres ou une cité maya de plus, dira le touriste blasé, sauf que sur les chemins ombragés de l'éblouissante et enchanteresse cité de Tikal, a sans doute éclos la distinction de la plus belle cité de l'empire maya.
Le site est vaste et les routes nombreuses pour connecter les monuments les uns aux autres. Plus que jamais, la jungle s'est emparée des vieux édifices d'une civilisation éteinte qui, jadis, construisait et animait ces pyramides de pierre. Pour vivre pleinement l'expérience de Tikal, il faut partir à l'aventure comme un voyage pour lequel on s'engagerait sans itinéraire établi ou comme un plat qu'on commanderait sans savoir son contenu. Un retour aux sources pour une exploration authentique, où l'effet de surprise s'est invitée à chaque bifurcation des sentiers de découverte.
Dans le bus du retour, le tourbillon sensoriel s'estompe à peine qu'une graine vient de germer dans ma tête. Une autre cité, encore plus grande et plus mystérieuse dont la pyramide principale couvrirait à elle-seule la totalité de la place centrale de Tikal. Impensable de se dire que cette cité continue à errer dans l'anonymat à l'abri des convoitises. Pour y accéder, il faut dépoussiérer ses chaussures de trek et marcher pendant 2 jours à travers la forêt pour finalement s'émerveiller face à cette cité grandiose connue sous le nom d'El Mirador. Malheureusement, ce n'est pas la bonne saison pour s'y rendre mais ce genre d'aventure m'attire et à peine arrivé, j'ai déjà une bonne raison de revenir au Guatemala.
Keyword - archéologie -
jeudi 4 décembre 2008
un cité maya dans un écrin de jungle : Tikal
Par dorian le jeudi 4 décembre 2008, 20:43 - TDM2-Guatemala
vendredi 28 novembre 2008
balade en barque jusqu'à Lamanai
Par dorian le vendredi 28 novembre 2008, 13:44 - TDM2-Belize
A l'image du village d'Astérix, un petit coin de terre à la culture anglo-saxonne résiste en Amérique centrale. Le seul pays de cette partie du monde où l'anglais est la langue officielle depuis que le Guatemala a accepté de céder cette terre aux britanniques. En échange, ces derniers s'étaient engagés à construire une route qui relierait la côte Caraïbe à la côte Pacifique. La route ne fut jamais construite et le Belize obtint son indépendance il y a un peu plus de 20 ans. Il s'agit d'un pays peu peuplé qui regorge néanmoins d'une diversité culturelle et ethnique frappante. Mayas et métisses forment l'ethnie la plus importante à tel point que dans la rue, les locuteurs de langue espagnole ont dépassé leurs homologues anglais. A côté de ce groupe, plus de 10% de la population est mennonite ; la culture Garifuna se répand sur le littoral et les îles du pays ; et une grosse quantité d'indiens et de chinois investissent les échoppes. Pour un total d'à peine 300 000 habitants, le Belize est exemple d'intégration et de tolérance.
Mais bien avant que l'homme moderne trace des frontières arbitraires, le peuple Maya occupait l'ensemble du Belize et de nombreux vestiges et cités peuvent être visités. Lamanai compte parmi ceux-ci et a la particularité d'être accessible en bateau. 2 heures d'embarcation rapide sur une rivière aux eaux troubles et flanquée d'une nature verdoyante. Malgré notre passage bruyant, plusieurs animaux se présentent à nous tels qu'iguanes vertes, crocodiles, et singes-araignées. La croisière s'avère finalement assez courte et on enchaine avec la visite du site archéologique. Un petit parc dans lequel les édifices majeurs offrent une belle vue sur la canopée et la rivière. Nous terminons notre balade en fin d'après-midi et repartons en bateau vers la ville d'Orange Walk.
vendredi 21 novembre 2008
entre vieilles pierres et bords de mer
Par dorian le vendredi 21 novembre 2008, 18:23 - TDM2-Mexique
Sur la route qui nous ramène vers la côte Caraïbe, nous nous arrêtons à différents sites maya et divers bords de mer qui entrecoupent agréablement le long trajet en voiture. Les ruines de Kohunlich désertées par les touristes ou celles bien plus prisées de Coba ou Tulum témoignent de tous les vestiges laissés par l'empire maya. Une civilisation si riche que de nouvelles cités sont régulièrement découvertes au milieu de la forêt qui s'étend du Mexique au Honduras. Pour les amoureux des vieilles pierres, un voyage dans le Yucatan n'est pas une sinécure. Et pour en revenir à Tulum, elle se niche sur le littoral avec ses fondations qui trempent dans la mer des Caraïbes. Malgré sa petite taille, elle offre un panorama quasi-parfait pour se laisser aller face un coucher de soleil.
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